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Ameerega Flavopicta

Ameerega flavopicta


Distribution

Brésil, du sud-est (Minas Gerais), traversant le centre du Brésil (Goiás), jusqu'au nord et au nord-est (Tocantins, Pará et Maranhão). Habite des altitudes de 400-1500 m d'altitude. Cette espèce se trouve généralement dans l'habitat du Cerrado (savane brésilienne), mais se trouve à Serra dos Carajás, qui a une influence amazonienne.



Histoire naturelle
Cette espèce se reproduit exclusivement pendant la saison des pluies (de décembre à mars) dans des endroits rocheux. Généralement trouvé dans les montagnes du centre du Brésil. Les œufs sont pondus sur la litière de feuilles et les mâles assurent les soins parentaux et les transportent dans les plans d’eau locaux où les têtards se développent davantage. Cette espèce est diurne et vit dans les crevasses rocheuses, les insectes chasseurs, principalement les fourmis, les termites et les arachnides. C'est un chasseur opportuniste qui attrape même des insectes volants, le cas échéant.



État de conservation
Les populations actuelles semblent être à faible risque, car l'espèce est souvent abondante localement, même si elle est difficile à collecter ou à observer. L'exploitation minière et la construction de barrages constituent les principales menaces pour l'espèce. C'est dans le commerce international des animaux de compagnie, mais pas à un niveau qui représente une menace réelle pour l'espèce.



Remarques
Cette espèce a été décrite pour la première fois en 1952 par Adolfo Lutz sous le nom de Hylaplesia flavopicta. Silverstone (1976) a placé cette espèce en synonymie avec Ameerega picta. Haddad et Martins (1994) ont retiré cette espèce (ainsi que plusieurs autres espèces brésiliennes) de la synonymie avec A. picta sur la base du motif de couleur et de la taille du corps. Grant et al. (2006) ont fourni une phylogénie montrant qu'A. Flavopicta était l'espèce sœur d'A. Braccata et faisait partie du groupe picta. Historiquement, Ameerega flavopicta était répertorié en Bolivie, mais cette population isolée géographiquement a récemment été décrite comme étant A. boehmei par Lötters et al. (2009) sur la base des paramètres d'appel, de la morphologie et de la génétique moléculaire.



Références
Grant, T. et al. 2006. Systématique phylogénétique des grenouilles empoisonnées et de leurs parents (Amphibia: Athesphatanura: Dendrobatidae). Bulletin du Musée américain d'histoire naturelle 299: 1-262.

Haddad, C.F.B. et M. Martins. 1994. Quatre espèces de grenouilles poison brésiliennes liées à Epipedobates pictus (Dendrobatidae): observations de taxonomie et d'histoire naturelle. Herpetologica 50: 282-295

Lötters, S., A. Schmitz, S. Reichle, D. Rödder et V. Quennet. 2009. Un autre cas de diversité cryptique chez des grenouilles empoisonnées (Dendrobatidae: Ameerega) - description d'une nouvelle espèce de Bolivie. Zootaxa 2028: 20-30.

Silverstone, P.A. 1976. Révision des grenouilles flèche du poison du genre Phyllobates Bibron In Sagra (famille Dendrobatidae). Musée d'histoire naturelle du comté de Los Angeles 27: 1-53.